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Bricereste à Rodrigues et poursuit la construction de la future case. Début février 2021, il se rend dans l'île sœur pour acheter des matériaux. Il devait repartir le 17 mars 2021, mais le
SOUTIEN- La France a envoyé ce samedi "des équipes et du matériel", acheminés depuis La Réunion pour venir en aide à Maurice. L'île se bat contre des fuites d'hydrocarbures suintant d'un navire échoué sur un récif. Les eaux turquoises de Maurice sont souillées. Depuis jeudi 6 août, des hydrocarbures s'écoulent d'un vraquier
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Site De Rencontre Sans Inscription Algerie. Cet article date de plus de deux ans. Publié le 08/08/2020 2309 Durée de la vidéo 1 min. France 3 Article rédigé par E. Pelletier, L. Phigon, T. Custine, Réunion la 1ère, A. Espidia - France Télévisions Au large de l’île Maurice, des hydrocarbures s’échappent d’un navire qui s’est échoué sur un récif fin juillet sur la côte est. Face à la crainte d’une marée noire, les autorités mauriciennes ont appelé à l’aide. Des eaux turquoise qui virent peu à peu au noir, un lagon souillé et une catastrophe écologique qui menace. C’est le résultat d’un échouement d’un navire de marchandise japonais sur un récif de l’ile Maurice dans l’océan Indien. Il laisse désormais échapper une quantité inquiétante d’hydrocarbure. L’avancée de la marée noire est visible sur des images satellites, prises à une semaine d’intervalle. Les autorités mauriciennes ont sollicité l’aide de la France. Emmanuel Macron a répondu à l’appel de l’ile Maurice dans un tweet "lorsque la biodiversité est en péril, la France est là , aux côtés du peuple mauricien. Vous pouvez compter sur notre soutien." 21 tonnes de matériel sont en cours d’acheminement depuis l’ile de la Réunion. L’objectif est de limiter l’ampleur de la pollution qui souille déjà la côte. "L’idée est de pomper ce qui reste d’hydrocarbure à bord du bateau", explique un commandant de vaisseau français.
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You are here Maurice, du Xe au XXIe siècles – un survol politique par Philippe Hitié - 1e partie Crédit photo GISPhilippe Hitié nous invite à un survol en deux parties de l’histoire politique de Maurice, évoquant les grands faits qui l’ont marquée et les grandes figures qui l’ont forgée. Les premiers visiteurs Située dans l’océan Indien, Maurice, île d’origine volcanique, d’une superficie d’environ 1865 km carrés, est une des terres les plus tardivement peuplées du globe. Elle aurait été connue aussi tôt que le Xe siècle par des navigateurs arabes qui dominèrent le commerce et la navigation dans l’océan Indien, mais ils ne s’intéressèrent guère à un pays dépourvu d’habitants, et où les échanges étaient inexistants. Les Portugais, qui la visitèrent dans les premières années du XVIe siècle, la nommèrent Ilha do Cirne, l’Ile du Cygne, mais ils ne s’y arrêtèrent que très occasionnellement. Les Hollandais Le 20 septembre 1598, les Hollandais prirent possession du pays, la nommant Mauritius. Ils découvrirent un patrimoine naturel intact auquel les Portugais n’avaient ajouté que quelques cocotiers et des singes d’Asie du sud-est. La possession hollandaise dura plus d’un siècle, avec trois tentatives infructueuses de colonisation à partir du 6 mai 1638 pour se terminer en 1710. Les Français Les Français arrivèrent en 1715, pour une prise de possession juridique de l’île qu’ils baptisèrent Ile de France. La prise de possession devint effective en décembre 1721, avec l’arrivée des premiers colons à partir de l’île voisine, Bourbon. Les débuts furent des plus modestes, ces colons, comme leurs prédécesseurs immédiats, subsistant surtout de pêche et de chasse. Avec Mahé de Labourdonnais, gouverneur général du 5 juin 1735 au 24 mars 1746, l’Ile de France entra dans une nouvelle phase de son histoire. Après son départ, la colonie sombra, une fois de plus, dans un état peu enviable, mais, d’une manière générale, elle devint une colonie prospère. L’île, qui était sous la responsabilité de la Compagnie des Indes, fut rétrocédée au roi de France en août 1764, la rétrocession ne se traduisant dans la réalité qu’en mai 1767. Elle vécut la Révolution française à partir surtout de janvier 1790. Au cours de la période révolutionnaire, riche en événements, l’Ile de France vécut des années de désordre et de quasi-autonomie de la métropole jusqu’au début de février 1803 qui vit la suspension des constitutions républicaines aux Iles de France et de Bourbon et l’instauration d’un gouvernement consulaire. Gouvernement impérial français et capitulation aux Anglais Charles Decaen débarqua le 17 août 1803 pour être reconnu Capitaine général des Iles de France et de la Réunion le 25 septembre 1803, et installé comme tel le lendemain. Une de ses premières décisions fut la dissolution, le 28 septembre, de l’Assemblée coloniale. Charles Decaen se prouva un excellent administrateur du gouvernement impérial, le demeurant jusqu’en 1810 lorsque les Anglais décidèrent de prendre l’île. Le 14 août 1810, ils s’emparèrent de l’Ile de la Passe, au Grand-Port, qui fut reprise par les Français le 28 août 1810. Mais face à des forces supérieures en nombre, mieux rodées, les Français capitulèrent le 3 décembre 1810, le premier gouverneur anglais, Robert Townsend Farquhar, étant nommé le 5 décembre 1810. Le 28 décembre 1810, une proclamation invita les habitants à prêter le serment d’allégeance au roi de Grande-Bretagne et d’Irlande, George III. Les conditions de la capitulation ayant été des plus honorables, les nouveaux maîtres promettant de respecter les coutumes, la religion et les lois des conquis, la plupart des colons français jurèrent fidélité au souverain anglais et demeurèrent dans l’île, ceux refusant de le faire rentrant en France. La possession du pays par les Anglais fut confirmée par le Traité de Paris, en 1814. Mosaïque de races Sur cette petite île de l’océan Indien vivent des personnes venant d’Europe, d’Asie et d’Afrique, les esclaves étant venus surtout d’Afrique, les ouvriers engagés pour les remplacer, après l’abolition de 1835, venant de l’Inde et de la Chine. La population d’origine indienne, qui comprend aussi les musulmans, en constitue la partie numériquement la plus importante. Tous, à l’exception peu ou prou de la composante d’origine africaine, ont préservé les coutumes de leurs ancêtres, de sorte que Maurice est reconnue pour être une mosaïque de races et de cultures. État indépendant et république 1947 fut une année phare dans l’histoire de Maurice avec la création d’une Assemblée législative, le Secrétaire d’État, le 16 août, octroyant une nouvelle Constitution au pays, qui fut un pas important vers l’indépendance. Une campagne en faveur de l’indépendance fut menée en 1961, les Anglais se disposant à donner une certaine autonomie et, éventuellement, l’indépendance. En 1963, le Parti travailliste PTr, au pouvoir depuis 1948, remporta les élections législatives contre les deux partis de l’opposition que furent l’Independent Forward Block IFB, dirigé par Sookdeo Bissoondoyal, et le Parti Mauricien, fondé en avril 1955, dont le leader était Jules Koenig, membre de la communauté blanche, mais parti qui groupait aussi des membres d’autres communautés. Ce parti deviendra en 1967 le Parti mauricien social démocrate PMSD, Gaëtan Duval, jeune et brillant avocat créole, l’ayant intégré, assurant à ce groupe la confiance d’une grande partie de la bourgeoisie créole, tout en étant adulé par ceux au plus bas de l’échelle de la communauté créole, au point d’être appelé par eux le roi des créoles. En septembre 1965, une Conférence constitutionnelle eut lieu à Londres et l’indépendance fut accordée à l’Ile Maurice. Un accord, signé entre le Secrétaire d’État aux Colonies, Anthony Greenwood, et le premier ministre mauricien, Seewoosagur Ramgoolam, octroya la souveraineté à l’île. Une alliance, qualifiée de Parti de l’Indépendance PI, constituée du Parti travailliste PTr, mené par le Dr. Seewoosagur Ramgoolam, du Comité d’action musulman CAM, dirigé par Abdool Razack Mohamed, et de l’Independent Forward Block IFB, remporta les élections du 7 août 1967, aux dépens du Parti mauricien social démocrate PMSD, favorable, pour sa part, à l’intégration à l’Union Européenne et à l’émigration. Le 12 mars 1968, le Dr. Seewoosagur Ramgoolam, déjà principal ministre depuis 1961, devint Premier Ministre du nouvel État indépendant, avec toujours pour souveraine la reine Elizabeth II, tout en restant membre du Commonwealth Britannique des Nations. Le Parti de l’Indépendance obtint 56 pour cent des suffrages, contre 44 pour cent au PMSD. Ceux qui avaient voté contre l’indépendance, surtout ceux qualifiés de Franco-Mauriciens et les sang-mêlé, connus comme créoles, ne se sentant pas en sécurité, émigrèrent surtout vers l’Afrique du Sud, la Rhodésie et l’Australie. C’était particulièrement dans les années 1967 à 1969. Dix-huit mois après l’indépendance, se forma ce que l’on pourrait appeler le deuxième gouvernement de coalition, constitué du Parti de l’Indépendance PI, avec cette fois la bénédiction de la France, notamment celle de M. Michel Debré et du Parti mauricien social démocrate PMSD. Du côté des partisans du PTr comme de ceux du PMSD, il y eut comme un sentiment de trahison. Ce fut dans cette sorte de vide qu’émergea un nouveau parti politique, le Mouvement militant mauricien MMM, qui prit son envol à partir d’un Club d’étudiants mauriciens, dont le fondateur fut Paul Raymond Bérenger, aux idées franchement gauchistes ou gauchisantes avec autour de lui des intellectuels comme Dev Virasawmy, Jooneed Jeerooburkhan, Heeralal Bhugaloo, trois membres influents qui ont, par la suite, déserté le parti. Aux élections partielles de 1970 et municipales de 1971, les candidats de ce nouveau parti remportèrent la victoire. Le MMM connaîtra en 1971-1972 des années de répression. Mais en 1976, il remportera la victoire. Depuis rien n’aura été décidé au plan politique sans une certaine intervention de cet homme, Paul Raymond Bérenger, et de son parti. Cet homme seul, bien qu’entouré. Philippe Hitié, CSK, directeur et fondateur de Summertimes, possède plus de trente-cinq d’expérience dans le tourisme. Passionné d’histoire, il est un observateur attentif de l’évolution politique de Maurice. Ce texte en deux parties a été écrit en octobre 2016.
Autres doutes Heure officielle Le décalage horaire entre l’île Maurice et la France est de 3 heures en plus en hiver et de 2 heures en plus en été. Le fuseau horaire est GMT +4. Superficie L’île Maurice s’étend sur 2040 km². Il y a 58 km du nord au sud et 46 km de l’ouest à l’est. Habitants L'île Maurice compte en tout 1,3 millions d'habitants, à laquelle il faut ajouter les quelques 38 000 personnes qui vivent sur Rodrigues une île de sa dépendance. Sa capitale et ville la plus peuplée est Port Louis, avec 150 000 habitants. Sur l’île vous pourrez remarquer la diversité ethnique Indiens, Africains, Chinois et Européens. Cette diversité a donné lieu à un métissage et à un mélange de langues et de religions. Il n’est donc pas étonnant que les Mauriciens, dont les origines proviennent de trois continents, ont beaucoup de festivités, qui reflètent la diversité de ses cultures. En plus des célébrations chrétiennes, hindoues et musulmanes. Religion De part la diversité de la culture et de la population de l’île Maurice, il n’existe aucune religion officielle sur l’île. Maurice est considérée comme un exemple de tolérance et d’acceptation. Distribution religieuse à l’île Maurice Les religions hindoue et tamoule très proches l’une de l’autre sont majoritaires sur l’île 52% et se font ressentir grâce à leurs temples colorés et sacrés. L’Islam est pratiqué par quasiment 20% de la population, le territoire compte d’ailleurs de nombreux temples religieux. Le christianisme représente un tiers de la population sur l’île, les églises y sont d’ailleurs très nombreuses. La quatrième religion de l’île est le bouddhisme. Elle ne représente qu’1% de la population et est divisée en trois groupes religieux les Cantonnais, les Hakkas et les Foukiénois. La religion bouddhiste a su s’imposer sur l’île malgré le faible pourcentage d’adeptes, notamment grâce à la construction de nombreux temples. Numéros de téléphones importants Préfixe de l’île Maurice +230 Informations touristiques 152 Police 999 ou 112 Ambulance 114 Informations téléphoniques 150 Passer des appels Pour appeler à l’île Maurice, il faut mettre le préfixe +230 devant le numéro du destinataire. Pour appeler en France depuis l’île Maurice, il vous faudra mettre le préfixe +33 devant le numéro du destinataire. Électricité et prises Les prises à Maurice sont à 3 broches comme celles du Royaume-Uni. Cependant, tous les hôtels disposent aussi de prises comme en France à 2 broches ou prêtent des adaptateurs. Combien de temps voyager Le temps minimum devrait être une semaine, afin de pouvoir dédier 3 jours à la visite de l’île et le reste pour profiter de l’hôtel, de la plage et des activités aquatiques. Si cela vous est possible, 10 jours nous semblent être une bonne moyenne. Si vous voyagez plus longtemps, vous pourrez considérer une escapade à Rodrigues, l’île voisine.
A l’époque de la Compagnie des Indes et pendant les années qui suivirent la fin de son monopole du commerce, bien des matelots se sont rendus, sur des navires de Lorient à l’île Maurice alors appelée " Isle de France ".Le voyage était assez éprouvant et durait cinq mois environ. Une fois arrivée à Port-Louis de l’île de France, ces matelots restaient parfois plusieurs années dans l’océan Indien, avec comme port base cette île, avant de revenir en France. C’est le cas de François Thoumelin qui s’engagea, pour son premier voyage pour la Compagnie, sur la flûte Le Massiac à l’âge de 16 ans. Il effectua plusieurs expéditions à l’île de France, aux Indes et en Chine et fit de longs séjours dans l’océan Indien. Il navigua au commerce de 1762 à 1784. Il partit, dans sa carrière de matelot, six fois de Lorient pour des périodes allant de deux à huit années. Le temps passé, entre deux voyages, avec sa famille était très limité et se comptait en mois rarement en année. Les questions qui se posent à nous, sur la vie de ces matelots, sont assez simples et peuvent se résumer aux suivantes Que voyaient-ils sur l’île ? Que faisaient-ils sur place ? Comment vivaient-ils ? Quelles étaient leurs distractions ? Comment la famille vivait cette séparation ? Raconter la vie des matelots à l’île de France n’est pas une chose aisée car la majorité d’entre eux ne savait ni lire, ni écrire. Ces derniers n’ont donc pas laissé de traces écrites sous forme de récits ou de lettres. Pour essayer de cerner qu’elle était leur vie, il nous faut donc utiliser les témoignages indirects que sont les documents officiels écrits par l’écrivain du bord ou les récits de voyage de certains capitaines. Cette brève étude essaie donc de relater la vie des matelots à l’île de France de 1750 à 1790, en examinant successivement l’environnement, le climat, la vie sociale de l’île, les voyages effectués vers les Indes et la Chine et les relations avec les familles restées en France. Le paysage de l’île A 900 km de Madagascar, centrée par 20° 15’ Sud et 57° 35’ Est, l’île de France 1850 Km2 fait partie avec l’île Bourbon actuellement, l’île de la Réunion et l’île Rodrigues de l’archipel volcanique des Mascareignes. En 1753, l’année où l’abbé de La Caille s’est rendu à l’île de France pour établir des relevés afin de dresser une carte de l’île, ce dernier mit ses observations par écrit et décrivit l’île de cette manière "Le terrain de l’Isle de France est en général assez bon, mais il est recouvert d’une quantité prodigieuse de pierres de toutes sortes de grosseurs, dont la couleur est cendrée noire.........On y trouve aussi beaucoup de pierres ponces, surtout sur la côte nord de l’isle, de laves ou espèce de laitier, de fer, de grottes profondes et d’autres vestiges manifestes de volcan éteint. L’Isle de France est presque toute couverte de bois. Ces bois sont assez beaux, surtout du côté du sud-est de l’isle. Ils sont fort embarrassés de fougères et de lianes. L’Isle de France est arrosée de plus de soixante ruisseaux. Ils sont fort près les uns des autres dans la partie méridionale de l’isle. Il y en a même de fort considérable, que leur largeur et leur profondeur rendent difficiles à passer. Le milieu de l’isle est rempli d’étangs d’eau douce, qui sont la source de la plupart de ces ruisseaux. La côte nord-est et du nord-ouest de l’Isle est sans eau ; on n’y rencontre guère que des mares d’eau salée. La dixième partie de l’isle, ou à peu près, est défrichée et cultivée on y sème du froment, de l’orge, de l’avoine, du riz, du maïs et du millet. Une partie des terres est en manioc pour nourrir les noirs. On fait en quelques endroits du sucre et du fort beau coton. On ne peut labourer les terres à cause des pierres. On les façonne à coups de pioches, et l’on jette quelques grains dans chaque trou formé par la pioche. Dès qu’un champ est moissonné, on y plante souvent un autre grain. Les nouveaux défrichés sont assez fertiles ; mais on les fait trop travailler. Les grands abattis de bois qu’on a faits pour établir certains quartiers, les ont rendus sujets à des sécheresses qui changent les terres en poussière, entretiennent les insectes et les fourmis. On cultive dans les jardins avec assez de succès la plupart de nos légumes d’Europe, dont on fait venir les graines de France, du Cap et de l’Isle de Bourbon. On y a peu de fruits... Peu d’habitants ont des troupeaux. Il n’y a guère que le cabri et le cochon d’Europe et de l’Inde qu’on nourrisse facilement. Les moutons y sont fort rares, et d’une mauvaise venue. On y trouve quelques troupeaux de bœufs et de vaches venues de Madagascar. Les vaches amenées ou originaires de Madagascar rendent très peu de lait. Celles qui viennent de France s’y vendent trois fois plus cher, parce qu’elles en rendent plus abondamment." Les conditions climatiques Le climat de l’île de France, au XVIIIe siècle, était sensiblement identique à celui de l’île Maurice actuellement. Il est tropical mais tempéré par les influences océaniques. Il bénéficie du souffle humide de l’alizé du sud-est qui engendre les classiques oppositions de versants si le Centre et le Sud reçoivent de nombreuses précipitations, le Nord et l’Ouest peuvent souffrir de sécheresse. L’île est située sur la trajectoire des cyclones tropicaux de l’océan Indien pendant l’été austral. Pendant la période qui nous intéresse, l’île fut souvent touchée par des cyclones. Un survint le 1er février 1771 et occasionna beaucoup de dégâts sur l’île. Tous les navires du port furent jetés à la côte et deux coulèrent. Le mois suivant, un autre cyclone un peu moins violent frappa l’île en faisant encore des dégâts. Dans la nuit du 9 au 10 avril 1773, un autre ouragan atteignit l’île de France. Ce dernier fut plus violent que les précédents. De nombreuses maisons furent détruites ainsi que l’église et encore une fois un nombre important de navires allèrent à la côte. En 1784, 1785,1786 et 1788, d’autres cyclones violents ravagèrent l’île de France. Par la suite, le climat fut plus clément pendant plusieurs années. La population La population, de l’île de France, était composée de trois classes les blancs, les "libres", égaux juridiquement mais non réellement des blancs, et les esclaves. En 1766, il y avait 1998 blancs dont la plupart étaient des célibataires, des employés de la Compagnie qui avaient laissé leurs femmes et leurs enfants en France. En 1788, leur nombre s’était accru, ils étaient 4457 dont la moitié vivait au chef-lieu et l’autre moitié à la campagne. Les "libres" étaient soit des esclaves affranchis soit des "malabares" importés de l’Inde comme ouvriers. Le nombre des "libres" était de 1199 en 1776 les chiffres n’existent pas pour 1766 et de 2456 en 1788. La plupart vivaient au Port-Louis. Les esclaves étaient neuf fois plus nombreux que les blancs. Leur chiffre doubla de 1766 à 1788, passant de 18100 à 35915. Ils provenaient de la traite avec Madagascar ou le Mozambique et aussi de l’Inde. La ville de Port-Louis La ville de Port-Louis, capitale de l’île de France, était une excellente rade pour les navires. Le port était aménagé et comportait des installations pour le mouillage mouillage de Caudan et l’entretien des navires. Elle comptait à cette époque environ 500 maisonnettes de bois. Ces dernières pouvaient être transportées sur des rouleaux, aux fenêtres ni vitres, ni rideaux et à l’intérieur des meubles de mauvaise qualité. Les rues et les cours n’étaient ni pavées, ni bordées d’arbres. Le terrain était recouvert par les esquines Nom vulgaire du Smilax China. L’esquine ou la squine, de l’Asie orientale, est pourvue de quelques aiguillons, a des feuilles inermes et des fleurs en ombelles -Le fruit est une baie. Le rhizome est antirhumatismal et parsemé de blocs de pierre. La voirie était inexistante. En 1784, la ville et ses environs étaient entourés par des fortifications. Les deux principales batteries étaient la batterie Royale et la batterie Dumas sur la montagne des Prêtres. A l’est, la ville était fermée pour une ligne de retranchements qui allaient du trou Fanfaron jusqu’au-dessus de la batterie Dumas. Pour la côte ouest, seule une ligne de fortifications en pierre sèche existait. Cette ligne allait du port à la montagne sur le terre-plein de la pointe du Morne de la Découverte. A la fin de la période qui nous intéresse la ville a changé d’aspect. La pierre a remplacé le bois pour la construction des maisons, qui ont presque toutes un étage. Les rues ont été rectifiées et élargies. L’église et le "gouvernement" ont été rénovés, d’autres bâtiments d’importance s’y sont rajoutés. Le cimetière, situé d’abord au centre de la ville, a été déplacé sur la rive occidentale du port et son ancien emplacement transformer en jardin. Les ruisseaux traversant la ville ont été canalisés. Port-Louis était divisé en 3 parties au centre la ville pour les blancs avec un secteur résidentiel et un autre commercial ; à l’est et à l’ouest, deux faubourgs habités par les "libres de couleurs". En débarquant sur le quai principal de Port-Louis, on accédait à la place d’Armes qui s’étendait devant le "gouvernement". Derrière celui-ci, une longue avenue la rue du gouvernement conduisait au Champ de Mars, vaste plaine au fond du vallon, servant de manœuvres. A gauche de l’avenue, en regardant le port, la partie résidentielle, appelée quartier du Rempart, à droite la partie commerciale, dite quartier de la Petite Montagne, où étaient installés les négociants. Les maladies, les infrastructures hospitalières et le cimetière L’hygiène à Port-Louis était pratiquement inconnue. La petite vérole fit de nombreuses victimes ainsi que le charbon épidémique. En 1770, on estime que le quart de la population servile fut emporté. De nouvelles épidémies de petite vérole se déclarèrent en 1772 et en 1782. Les maladies étaient souvent apportées par les vaisseaux revenant des Indes. Ajouté à ses calamités, les mauvaises conditions d’inhumations des décédés ne permettaient pas d’enrayer rapidement la maladie. En effet, dans la ville de Port-Louis, les cochons allaient dans le cimetière déterrer les corps et ramenaient à la ville des lambeaux de cadavres. Bien des marins étaient débarqués malades de leur navire tel le matelot François Thoumelin qui fut amené deux fois à l’hôpital de Port-Louis à la fin de ses traversées Lorient- île de France, une fois en débarquant du Massiac et la deuxième fois en quittant le Daupuin. Certains, grâce aux soins prodigués à l’hôpital qui fut le premier ouvrage de terre bâti par Mahé de Labourdonnais arrivaient à guérir d’autres comme Jean Robelet y mouraient. L’hôpital s’élevait entre le trou fanfaron et le bassin des chaloupes du port. Les distractions Les distractions étaient nombreuses à l’île de France pour les gens aisés et instruits. Il y avait des réceptions, des bals, des réunions de sociétés savantes, etc...Mais pour les matelots, de condition modeste, les loisirs étaient bien plus restreints. A bord du navire, les distractions étaient limitées. La vie était rythmée par l’entretien du navire, les repas et le repos. Toutefois quelques jeux de société étaient pratiqués tels que les osselets, les dominos, le jeu de dames et les échecs. Par contre, à terre, les matelots pouvaient se distraire dans les nombreux bars de la ville de Port-Louis où il existait, en 1772, 125 cabarets. Ce nombre fut réduit les années suivantes. Ces sorties à terre pouvaient parfois mal se terminer pour certains matelots. Comme, dans tous les ports, des bagarres éclataient et parfois des matelots étaient blessés ou tués. Une autre distraction était à la disposition des matelots, une visite au "bazar" ou marché situé derrière l’hôtel du gouvernement. Le commerce, les achats Le but des voyages était bien sûr le commerce et en particulier celui des épices, des étoffes et des porcelaines mais les matelots n’y étaient pas directement impliqués. Toutefois, à l’île de France, la Compagnie disposait de vastes magasins où l’on déposait tout ce qui venait de France ou ce que le gouverneur jugeait bon de faire acheter hors de l’île pour la subsistance des habitants. L’ensemble du personnel de la Compagnie ainsi que le gouverneur, les conseillers, les prêtres des paroisses, etc. étaient autorisés à acquérir au prix coûtant les marchandises entreposées c’était ce que l’on appelait le prix de la Compagnie. La monnaie d’échange était la piastre gourde d’Espagne qui équivalait en 1761, 105 à 106 sous en dehors de l’île de France. Sur l’île, pour favoriser le commerce, la piastre ne valait que trois livres douze sous ; convertie en lettre de change sur la Compagnie, elle reprenait sa véritable valeur. D’autre part, avant de revenir en France, les matelots procédaient généralement à des achats pour les revendre une fois de retour à Lorient. Ce commerce, le "port permis", autorisé par la Compagnie, rapportaient beaucoup. Il pouvait permettre de doubler la solde. Certains s’adonnaient aussi à la "pacotille", c’est-à -dire effectuaient des achats pour des tiers et partageaient ainsi les bénéfices avec ces derniers. Mais ce commerce était plus risqué car n’étant pas autorisé, il était sujet à la confiscation des produits. La vie au jour le jour Les matelots étaient sous l’autorité du capitaine et des officiers des navires sur lesquels ils étaient embarqués. L’île était commandée par le gouverneur, les navires et le port par le chef d’escadre. A l’époque de la Compagnie des Indes, le matelot signait un engagement pour plusieurs années. Pendant cette période, la Compagnie était tenue de nourrir et de fournir les subsistances au matelot à l’île de France et même au-delà de l’expiration de l’engagement jusqu’à ce qu’il se présente un navire pour rentrer en France. Mais cette prise en charge par la Compagnie, après la date de fin d’engagement, n’était effective que si le matelot poursuivait ses services avec la Compagnie. Au port, le matelot vivait donc à bord du navire sur lequel il était embarqué. Entre deux embarquements, il se retrouvait parfois à bord d’une "cayenne", c’est-à -dire à bord d’un navire mouillé en rade et servant de caserne flottante. Parfois, lorsqu’il était malade au port ou après une navigation, il débarquait et était hospitalisé à l’hôpital de Port-Louis. Les embarquements à partir de l’île de France Pendant la première partie de la période qui nous intéresse, jusqu’en 1767, seuls les navires de la Compagnie des Indes étaient autorisés à commercer à partir de l’île de France. Les années suivantes, le monopole de la Compagnie étant tombé les échanges devinrent plus libres. Les marins qui restaient à l’île de France pouvaient donc embarquer localement pour compléter les équipages des navires qui naviguaient à partir de Port-Louis. Les équipages étaient généralement composés par des européens ou américains, des lascars originaires de l’Inde et des esclaves africains. Les voyages et les activités réalisés par les navires pouvaient se classer de la façon suivante le cabotage avec les dépendances Seychelles et Rodrigues principalement, les voyages avec l’île Bourbon et Madagascar, la traite négrière en Afrique, le commerce d’Inde en Inde L’Inde, Ceylan, l’Indonésie, Malaisie etc., les opérations de pêche, d’exploration et de découverte, la course maritime. François Thoumelin, dont nous avons déjà parlé précédemment, participa à partir de l’île de France, ainsi à des voyages vers les Indes et aussi à des opérations de course dirigées par le chef d’escadre, monsieur Grout de Saint-Georges. Il toucha ainsi des parts de prises sur les navires capturés à l’ennemi. La famille en France Pour vivre, la famille restée en France touchait des acomptes. Ces derniers étaient versés à la femme du matelot qui se présentait avec un billet signé du prêtre de la paroisse certifiant qu’elle était bien l’épouse. Par contre les nouvelles étaient rares. En effet, comme la plupart des matelots et leur famille ne savaient ni lire, ni écrire, ils ne pouvaient donc pas correspondre par courrier. La principale façon d’avoir des nouvelles était d’entendre à leur retour en France, des matelots connaissant l’homme resté aux Indes et qui l’avaient vu dans les mois auparavant. Parfois, certaines personnes sachant écrire servaient d’intermédiaire pour rédiger une lettre au directeur de la Compagnie des Indes de Lorient afin d’avoir des nouvelles d’un marin. La lettre ci-après est un exemple de ce type de courrier Monsieur La femme du nommé Jean Blanche canonnier dansla Compagnie, m’a dit que vous aviez eu la bonté delui promettre il y a plus d’un an des nouvelles de sonmary. Elle est pauvre et chargée d’enfans. Je vousprie en grace, et de sa part, je voudrois bien luy fairescavoir des nouvelles de son mary, vous ferez unecharité. Si vous avez pour agréable en m’honorantd’une réponse, de m’en inscrire, je lui en ferai partaussitôt. Je suis avec respectMonsieurVôtre très humble et très obéissant serviteur Blanchardancien procureur du roi, du Présidial de Quimper _A Josselin le 16 Août 1763. D’autre part, la Compagnie tenait à jour la liste des équipages et lorsqu’un matelot décédait, l’écrivain du bord établissait l’inventaire des biens du décédé et dressait un procès-verbal, signé du capitaine et des autres officiers du bord. Une vente aux enchères des hardes et effets avait lieu à bord. Au retour la famille était donc prévenue et touchait la solde due et le produit de la vente des biens. Le risque était que le navire, au retour, sombre ou soit pris par l’ennemi, supprimant ainsi la famille de toute information. C’est ainsi que Florence Guzello apprendra le décès de son mari, Jean Robelet, bien longtemps après sa mort à l’hôpital de Port-Louis, par deux de ses compagnons lors de leur retour en France. N’ayant aucun document pour faire valoir ses droits à succession, elle fut obligée d’établir devant notaire un acte pour constater le décès de son époux 10 années et demie après. Conclusion Les matelots embarquant pour la Compagnie des Indes dans les années 1750 à 1790 partaient en général pour plusieurs années. Le matelot quittait la France pour des pays lointains île Maurice, les Indes et la Chine. La première étape était en général le voyage Lorient - Port-Louis de l’île de France. Cette ville était alors pour lui le port base où il vivait entre deux expéditions pour les Indes ou la Chine. Il avait peu de nouvelles de sa famille et cette dernière recevait aussi peu d’informations sur le père, le fils ou l’époux parti pour de longues années. La femme et les enfants restés en France devaient donc vivre seuls avec toujours l’angoisse de ne jamais revoir l’être cher. Sources et bibliographie [1] - L’abbé de La Caille - Observations sur l’île Maurice faites en 1753 - Revue agricole de l’île Maurice de mai - juin 1953 - pages 126 à 129. [2] - Auguste Toussaint - Une cité tropicale - Port-Louis de l’île Maurice - Presses Universitaires de France - 1966. [3] - Josiane Le Lan - La vie de François Thoumelin - La Chaloupe N° 52 - Pages 5 à 8. [4] - Josiane Le Lan - Un acte de décès bien particulier - La Chaloupe N° 56 - page 13. [5] - Encyclopédie Universalis. Article sur l’île Maurice. [6] - Auguste Toussaint - La route des îles - Edts SEVPEN - 1967. [7] - Auguste Toussaint - Le mirage des îles - Le négoce français aux Mascareignes au XVIIIe siècle - Edts EDISUD - 1977. [8] - Auguste Toussaint - Histoire des Iles Mascareignes - Edts Berger-Levrault - 1972. [9] - Auguste Toussaint - Les frères Surcouf - Edts Flammarion - 1979. [10] - Philippe Haudrere - Gérard Le Bouëdec - Les Compagnies des Indes - Edts Ouest-France - 1999. [11] - André Garriques - Guide visiteur du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis. [12] - Jean Boudriot - Compagnie des Indes 1720-1770 - Edité par l’auteur à Paris - Collection Archéologie Navale française - 1983. [13] - Marcelle Lagesse - Ces hommes de la mer - Edt IPC. [14] - Auguste Toussaint - L. Noël Regnard - D’Unienville - Dictionnaire de biographie Mauricienne. [15] - Site Internet - Sophie Hoarau et Marie-Paule Janiçon - Edition critique du Voyage à Rodrigue 1761-1762 d’Alexandre-Louis Pingré - Mémoire de maîtrise 1992 sous la direction du Professeur Racault. [16] - SHM de Lorient - N° 1P282 B - liasse 80 - pièce 64 - lettre de monsieur Blanchard.
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