Cliquez ici >>> 🦘 c est l histoire d un mec texte

C'est l'histoire d'un mec qui est sur le pont de l'Alma Et qui regarde dans l'eau", le mec" - Pas con le mec !!!! Ah oui, parce que c'est vrai j'y suis allé moi, et c'est vrai T'as des mecs ils passent tous les jours sur le pont de l'alma et y regardent pas dans l'eau, les mecs T'as des mecs ils passent sur le pont de l'Alma cest l'histoire d'un mec.. Publié le 16/12/2010 à 19:58 par cuba80 Tags : histoire divers. voilà..c'est l'histoire d'un mec .. tout au long des divers articles que je vais déposer je souhaite essayer de vous faire partager mes rires, mes larmes, mes pour, mes contres, mes ras le bol, mes coups de mes qualités.quelqu'un quelque part sait pourquoi Vouset la Défense Monde combattant; Entreprise; Egalité femmes-hommes; Réserve; Jeunesse; Santé publique Contraintet forcé par un climat politique et médiatique tendu, Paul Furlan, le municipaliste, a déposé les armes. C’est l’histoire d’un moderne qui fermait parfois les yeux sur les agissements de certains anciens. C’est aussi l’histoire d’un vrai gentil. D’un mec à qui vous ne serrez la main qu’une fois. A la rencontre Affiliationmarketing: comment savoir si ton gourou préféré est un fraudeur; La théorie des grosses commissions; Arretez de ne prendre que les mots cles de la longue traine pour vos sites de niche; Ne pas plier: Photos à l’intérieur; Comment gagner un revenu à 6 chiffres juste avec quelques lignes de texte Site De Rencontre Sans Inscription Algerie. le juin 19, 2018 Par dans Articles 16 784 vues Je ne vais pas prendre de ne vais pas mentir. Je ne vais pas cacher. Je vais raconter. Mon voyage au Gabon a été un des plus dur voyage que j’ai vécu. Il a aussi été un des plus beaux. En intensité, en ouverture, en guérison de moi-même. Cet article est illustré des photos de mon voyage, en 2016, et de nombreux portraits de la femme que j’ai été là-bas. Plonge avec moi dans mon histoire. Gabon, décembre 2016. J’ai atterri à Libreville le 22 décembre 2016. Je partais là-bas pour découvrir le pays et pour voyager. On m’avait prévenu que le Gabon n’était pas un pays facile. On m’avait même dit que c’était dangereux. J’ai eu peur avant de décoller. Mais j’avais prévu ce voyage depuis plusieurs mois. Et j’ai décidé d’y aller malgré tous les avertissements. Parce ce que je crois en mon intuition. Parce que je crois en ma guidance. J’atterris en pleine nuit. Un chauffeur vient me chercher pour m’emmener au airbnb que j’ai loué dans un quartier calme de Libreville, la capitale. Il fait extrêmement chaud. La pluie tombe comme des cordes sur le toit en tôle de mon petit appartement. Je ne connais pas le pays, je n’ai pas vraiment de plans ni de feuille de route, je suis partie à l’aventure avec mon sac à dos, comme j’aime. Je suis une aventurière, et je suis arrivée dans ce pays la fleur au fusil. Le premier jour, je sors très peu. Je crois que j’ai passé la journée à dormir pour m’acclimater au pays. Je reviens d’un voyage d’un mois au Maroc et j’ai besoin de me reposer pour entamer la suite de mon périple. Le deuxième jour, je décide de prendre un taxi pour aller au centre et visiter la ville. Je monte dans un taxi et deux jeunes hommes gabonais sont dedans, nous sympathisons illico, le contact passe. On s’arrête au bord de la plage et ils m’offrent à goûter une noix de coco. Puis ils se proposent de m’emmener manger un morceau dans un boui-boui de la ville. Je les suis. Je suis très contente d’avoir trouvé des guides » locaux ! Je goûte du crocodile oui ! et aussi un poisson dont je ne me rappelle plus. Là, un des deux hommes s’en va, il a des courses à faire, et me laisse avec l’autre, que je nommerais Jee. Jee propose de me faire visiter la ville. Il est très gentil, expressif, attentionné. Je me laisse guider, je suis très contente de l’avoir rencontré, car il me montre les endroits les plus typiques de la ville, et j’aime rencontrer les gens du pays pour visiter à leur manière. C’est ainsi que je construis mes voyages, au fil des rencontre. C’était la veille de Noël, le 23 décembre. Tout va très vite en voyage. Tout es plus intense. On a pas de recul. Je passe la journée avec Jee. Il m’emmène vraiment partout. En fin de journée, nous allons boire des bières sur la fête foraine. On parle, on se rencontre. Il ne me lâche pas d’une semelle. Il me fait la cour en fait. Il me prend la main, tente de se rapprocher de moi. Je le laisse faire, je suis un peu mal à l’aise. Mais il ne me veut rien de mal et il est si gentil. Nous allons prendre un dernier verre dans une boîte de nuit. Il me dit qu’il me trouve très belle et qu’il aimerait être avec moi les Gabonais sont très très rapides en demande en mariage. Je lui explique que je suis plus ou moins dans une relation amoureuse et que je ne cherche personne. Je lui explique ça très clairement. Mais je crois qu’il n’entend pas, ou bien qu’il s’en fout. Je me sens moins seule de l’avoir rencontré, il est vite devenu un point de repère. Il me propose même de m’emmener visiter le nord du pays, rencontrer les populations des villages et sa famille. Ca me tente ! Après avoir bu un verre en boîte, il me raccompagne à mon airbnb. Je le laisse entrer chez moi. Il est très insistant dans ses paroles et extrêmement doué pour me brouiller la tête. À ce moment là, je ne réalise pas vraiment ce qui se passe, je le comprendrais beaucoup plus tard. Nous buvons un dernier verre et mangeons un morceau ensemble. Il demande à dormir avec moi. Je ne veux pas. Je lui demande de partir. Il ne veut pas me laisser. C’était sans doute vers 22h. Tout d’un coup, il se met à pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir des trombes comme il en tombent là-bas à la saison des pluie. Je me sens mal de le mettre dehors, si tard, sans taxi pour rentrer avec la pluie qui tombe. Je l’autorise à dormir chez moi au pied du lit, mais pas avec moi ! Je dois presque batailler pour cela, mais Jee finit par accepter de dormir par terre. Au petit matin, il vient dans le lit pour se rapprocher de moi. Je lui dit non, laisse-moi tranquille, je ne veux pas dormir avec toi. Il se remet par terre. J’éprouve de la culpabilité à le faire dormir par terre mais je n’ai vraiment pas envie qu’il dorme avec moi. Le lendemain, je suis de mauvaise humeur à cause de ses circonstances. Je suis à la fois contente de ne pas être seule mais aussi énervée par son comportement que je trouve collant et envahissant. Je suis contrariée par cette situation et en même temps ambiguë car je ne lui dit pas de partir. Je ne sais pas trop quoi faire. J’ai peur de me retrouver seule. C’est tout de même rassurant de l’avoir près de moi pour visiter la ville et je suis un peu vulnérable et sans repère avec les codes du pays. Libreville, c’est la faune !!! Nous nous promenons dans le quartier où j’habite, un petit tour. Je luis dis ensuite que je veux être seule, que j’ai besoin de me reposer. Après de longues négociations, il accepte de me laisser. Il me recontacte plus tard dans la journée pour faire un tour. J’accepte. Il m’emmène faire les magasins, il m’emmène chez quelqu’un de sa famille pour préparer un repas, puis m’emmène me faire les ongles, puis à nouveau chez un autre membre de sa famille qui nous sert à nouveau à manger. Il continue de me faire la cour. Je suis de plus en plus mal-à-l’aise, je lui explique que je ne suis pas disponible, que je suis avec quelqu’un d’autre. Je ne cesse de repousser ses avances. Il n’est pas violent. Il ne fait aucun geste pour me forcer. Il tente simplement d’être en contact continuellement avec moi en me prenant la main. Que je repousse à chaque fois. Mais il ne lâche pas l’affaire. C’est le soir de Noël. Nous allons boire un verre le soir. Au Gabon, il y a des bars partout avec une musique assourdissante. Nous buvons une bière puis deux, puis trois dans un coin de la ville. J’ai envie de rentrer. Il me dit ne t’inquiète pas j’ai un ami qui peut venir te ramener, mais il est pris dans les embouteillages» le soir de Noël, c’est la folie, il y a des voitures partout! Je patiente. Une heure. Peut-être deux heures. À 23h, je n’en peux plus, j’ai vraiment envie de rentrer me coucher. Tant pis pour faire la fête, je n’ai pas la tête à ça. Je me fâche et je lui dit il fait quoi, ton ami ? Ca fait 3 heures qu’on l’attend. Je vais trouver un taxi ». Il me suit, évidemment. Nous trouvons un taxi pour que je rentre chez moi. Je lui dit de me laisser, ce qu’il ne fait pas. Il veut me raccompagner pour être sûr que je rentre saine et sauve chez moi. Sur la route, des gens se battent. Je ne suis pas rassurée. Le taxi nous dépose chez moi. Je ne retrouve plus la grille d’entrée. J’aimerais que Jee reprenne le taxi et me laisse tranquille. Je suis épuisée par ses trois jours d’arrivée, et de harcèlement psychologique. Je me sens vulnérable. J’ai la tête embrouillée. Jee insiste et ne reprend pas le taxi, il descend avec moi. Je suis partagée entre l’envie qu’il parte, le malaise qui est là depuis le presque début de notre rencontre et ma culpabilité de le repousser continuellement. Il est gentil, il prend soin de moi, il n’est pas moche physiquement. Intérieurement, je me dis C’est quoi mon problème ? Pourquoi je me sens mal avec lui alors qu’il est super gentil, qu’il m’emmène visiter sa famille, les lieux de Libreville, etc.. Pourquoi je ne veux pas de lui ? » On rentre chez moi. Je m’assois à la table de la cuisine. Je me rappellerais toujours de ce moment là dans ma tête. Jee est là, il me parle. Il est à mes genoux. Je suis dans un état d’épuisement et de vulnérabilité totale. Il me dit que j’ai beaucoup souffert par amour, et que c’est pour ça que je ne veux pas m’ouvrir à lui. Il me dit que lui, il va tout me donner, il va me faire oublier tous les hommes qui m’ont fait du mal, que je ne sais pas ce que c’est l’amour, qu’aucun homme ne pourra m’aimer comme lui le fera, qu’il va me faire oublier tout le mal que j’ai vécu en amour. Ses mots me touchent le cœur. Je me met à pleurer. Je craque. Je pleure. Je lâche tout. J’ai passé 3 jours à lutter contre lui, à ne pas arrêter de lui expliquer que je ne suis pas disponible, à repousser ses avances, mais là, je craque littéralement. Je n’en peux plus de lui dire non. Je n’en peux plus qu’il ne m’entende pas. Je me dis que s’il me voit pleurer, il va comprendre. Il va comprendre qu’il me harcèle. Je pleure. Littéralement, je le laisse faire, je décide de ne plus lutter contre lui. Je suis complètement immobile à l’écouter avec mes larmes. Un viol, ça arrive comme ça. Tout simplement. Il me prend dans les bras. Il me porte à mon lit. Il me déshabille. Je continue d’osciller entre larmes et explications. Il continue de me rassurer. À un moment, je me souviens m’être dit Peut-être qu’il a raison. Peut-être que c’est moi qui ai un problème avec les hommes et que peut-être il peut vraiment m’aimer. Peut-être qu’il m’a percé à jour et qu’il peut me sauver. » À un moment, je me souviens m’être dit Ok, il faut que ça finisse. Il faut que ça finisse, donne lui un préservatif, fais-le jouir et il va partir ! » Le seul moyen pour qu’il me laisse était de lui donner ce qu’il voulait. Alors, j’ai finis pas lui dire Ok, va-y, on fait l’amour mais tu te protèges ». Il a mis un préservatif. M’a pénétré. Ce n’était pas agréable. J’étais totalement démunie. Sa queue était rude et sans amour. Il a arrêté puis il m’a dit alors, c’est bien ? ». Je lui ai répondu que non, ce n’était pas agréable. J’ai cru que c’était fini, qu’il avait compris. Il a enlevé le préservatif. Puis il a recommencé à vouloir me pénétrer. Je pleurais encore. Comment est-ce possible qu’un homme pénètre une femme qui pleure sans se rendre compte qu’il la viole ? C’est à ce moment là que j’ai réalisé. J’ai réalisé qu’il était en train de me pénétrer sans préservatif et que je pouvais tomber enceinte s’il jouissait en moi. Une alarme s’est allumée illico dans ma tête. J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai dit Stop ! Je ne veux pas tomber enceinte, tu es malade ! Tu t’en vas ! Maintenant. » Cette fois-ci, je ne lui ai pas laissé le choix. J’ai tenu bon. J’étais en larmes. Je me suis dit Lorsqu’il va partir, tu vas t’effondrer et ça va être la plus dure nuit de ta vie. » J’ai cru que je m’arrachais le cœur de devoir le faire partir. Il est parti. Les larmes ont cessées instantanément. Je me suis endormie comme une masse. Le lendemain, j’ai appelé une amie et ma famille. C’était le jour de Noël. J’étais encore embrouillée. J’ai tout raconté à mon amie. Elle m’a soutenue. Elle m’a dit avec douceur et amour ce que j’avais besoin d’entendre Tu sais, ce n’est pas parce qu’un mec te veut que tu dois le vouloir. Tu dois choisir les mecs avec qui t’as envie de coucher. Ce n’est pas parce qu’un mec va te faire la cour, être super gentil, te payer tout ce que tu veux, te dire des mots d’amour, que tu dois lui donner ton corps. C’est toi qui choisis. Imagine que tu dois coucher avec tous les mecs que tu croisent dans la rue et qui sont gentils avec toi ! Ce n’est pas possible. » J’ai compris. J’ai compris à quel point j’étais vulnérable et que cet homme était entré dans mes failles. J’ai eu un électro-choc. J’étais dans une rage folle contre Jee. J’ai pris la décision de ne pas le revoir, et le lendemain, lorsqu’il m’a contacté par téléphone, je lui ai assené on ne se revoit pas, c’est terminé. Je ne veux absolument pas te revoir. » Évidemment, il n’a pas compris. Il se demandais pourquoi je réagissais comme ça, moi qui m’était ouverte à lui, qui lui avait ouvert mon corps et mon lit. Il m’a harcelé de messages et d’appels. Je suis allé boire un coca-cola non loin de chez moi. Il m’a appelé à ce moment là en me disant qu’il n’était pas loin, en s’excusant de son comportement, mais qu’il tenait absolument à ce qu’on discute et à me présenter ses excuses. J’étais dans une colère noire. J’ai accepté qu’il vienne pour me présenter ses excuses. Il est arrivé. Je lui ai dit que ce qu’il avait fait, c’était du viol. Je lui ai dit, la rage dans la voix À quel moment, depuis qu’on s’est rencontré, je t’ai dit oui, je veux coucher avec toi ? Oui, je te veux ? À quel moment ??? » À aucun moment, je n’ai dit oui. À aucun moment je n’ai exprimé ni verbalement, ni physiquement que je voulais coucher avec toi ». Je lui ai dit que chez nous, ce qu’il a fait, c’est du viol. Que chez nous, un homme peut raccompagner une femme chez elle et même boire une verre chez elle, mais que ce n’était pas pour ça qu’elle allait coucher avec lui. Je lui ai dit toute ma colère. J’ai été ferme. J’étais dans une colère noire. Les codes ne sont pas les mêmes. Il n’a pas compris que c’était un viol. Comme tous les hommes qui n’entendent pas. Qui ne savent pas que lorsqu’une femme ne dit pas oui, je te veux », c’est qu’elle n’est pas consentante. Comme toutes les femmes qui ne savent pas que lorsqu’elles ne disent pas clairement oui, je te veux » et qu’elle font l’amour quand même, elle se retrouvent en position d’abus de leur propre corps. Une femme doit apprendre à dire non, je ne te veux pas » et oui, je te veux ». Une femme doit apprendre à respecter et écouter son désir et son rythme. Un homme doit apprendre à demander le oui » et le non » d’une femme et à accepter sa réponse. Un homme doit accepter de demander si une femme veut coucher avec lui, dès que cela n’est pas clair. Un homme doit apprendre à laisser une femme parler de son désir, sans attente en retour de pouvoir coucher avec elle. Un homme, s’il est vraiment clair, doit apprendre à recevoir le oui » d’une femme sans avoir, une seule seconde, à le forcer. À le soutirer. À le manipuler. Un homme doit savoir entendre le non et l’accepter sans que cela l’insécurise. Une femme doit apprendre à choisir selon son désir. Selon les élans de son corps. Elle doit apprendre à toujours écouter et savoir dire non si c’est non. À savoir dire non. Après cette conversation, Jee me demande une chose. Et il insiste fortement. Il veut être là jusqu’à la fin de mon séjour à Libreville. J’ai choisis de prendre un billet de train pour l’autre bout du pays afin de continuer ma visite, seule, et Jee me demande d’être là pour me protéger jusqu’à ce que je parte, ce qui doit être le lendemain ou le surlendemain. Il est de nouveau très insistant. Mais les choses sont claires. J’accepte. À partir de ce moment là, Jee reste Jee, il prend soin de moi, mais il ne me touche plus, il a compris. Le jour de mon départ pour l’intérieur du pays, il m’emmène à la gare. Et là, je me rappellerais toujours ce qu’il a fait. Il a mimé un homme qui vient s’assoir à côté moi dans le train et qui essaye de me faire la conversation. Il m’a dit si un homme vient s’assoir à côté de toi et entame la conversation avec toi, tu fais quoi ? » J’ai mimé en retour je tourne la tête et je dis non ». Jee m’a appris à poser mes limites. À comprendre que si je laisse entrer un homme chez moi, dans ce pays, c’est que je suis consentante. À comprendre que si j’entame la conversation avec un homme, c’est que, pour ce même homme, je suis potentiellement intéressée pour aller plus loin. Au Gabon, si un homme aborde une femme, c’est qu’il veut lui faire la cour. Les femmes là-bas, si elles ne sont pas intéressées, tournent la tête en disant non. ». Il n’y a pas de de mi-mesure et de subtilités possibles. Je ne banalise pas ce qui s’est passé. Je ne cherche pas d’excuses à Jee. Il n’aurait pas dû abuser de n’aurait pas dû vouloir me forcer à coucher avec lui. Cet épisode de ma vie m’a beaucoup touché, plus que je ne le pense. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que je suis une guérisseuse. C’est-à-dire que cette situation m’a permis de me transformer. Me permet encore aujourd’hui de m’affirmer dans mon désir. Que plus jamais une homme ne me touchera si je ne veux pas. Peut-être que je douterais encore. Peut-être que j’aurais encore et souvent le sentiment qu’on peut entrer en intrusion dans ma vulnérabilité, dans mon psychisme. Peut-être. Je ne suis pas parfaite. Toutes les femmes ont cette problématique. Elles portent cet abus en elle. Moi, ça m’a marqué. Profondément. Si un homme arrive à toucher ma vulnérabilité, alors, il peut abuser de moi. Voilà ce qui est inscrit en moi. Je ne laisserais plus faire cela. Lorsque je montre ma vulnérabilité émotionnelle à un homme, Et que celui-ci en a profite pour m’emmener au lit, Afin de satisfaire son désir, C’est du viol. Et ce n’est pas normal de vivre ça. C’est la réalité de beaucoup de femmes. C’est la réalité de beaucoup d’hommes qui ne savent pas accueillir la vulnérabilité émotionnelle d’une femme. Ou la leur. Et qui abusent de la vulnérabilité de leur partenaire. Par ignorance. Par brutalité. Par envie de pouvoir. De possession. C’est nul. Avec le recul, je vois. Je vois à quel point ce qui s’est passé m’a permis de prendre le chemin de mon affirmation, de l’affirmation de mon désir. J’ai eu besoin de me pardonner. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir eu à vivre ma sexualité de cette manière. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir mis si longtemps à me respecter, à croire en moi et en mon corps. Lorsque je n’ai pas de désir physique pour un homme, je n’y vais pas. Je ne réponds pas peut-être », je ne fais rien croire. Je dis Non, je ne te désire pas. » Et l’homme aura beau me donner tous les arguments du monde, mon désir est plus important que le sien. Mon désir est mon centre sacré. Mon désir est ma boussole. Si je ne te désire pas, ne me fais pas changer d’avis. Si je ne te désire pas, ne me pénètre pas. Si je te désire pas, accepte-le. Depuis ce viol, je n’ai jamais recouché avec un homme si je ne le désirais pas totalement. Et Dieu sait si j’en rencontre des hommes qui m’offrent leur désir ! Beaucoup. Souvent ! À présent, je choisis. Il n’y a plus de doutes possible. Pour pouvoir être vulnérable dans les bras d’un homme sans me sentir en danger, j’apprends à renforcer ma sécurité émotionnelle. À accepter d’accueillir ma vulnérabilité sans avoir peur de me faire violer. C’est la partie la plus difficile. Se pardonner. Retrouver la confiance en soi. Apprendre la confiance totale en soi. Poser les limites qui nous conviennent. Respecter son rythme émotionnel en matière de relation. J’ai choisis que je pouvais être vulnérable sans me faire violer. J’ai choisis de croire que je pouvais être en relation sans me protéger à tout prix et que je pouvais à nouveau ouvrir mon cœur. Et que je le ferais à mon rythme. En posant toujours les limites qui me correspondent au moment où je parle. En osant consolider ma propre sécurité intérieure. Et j’avance main dans la main entre vulnérabilité et sécurité intérieure pour trouver l’équilibre en moi-même, et rencontrer des hommes qui sont mûrs et qui respectent ça. Je sais que toutes les femmes ont besoin de lire ses mots. Que toutes les femmes ont vécu cette insécurité physique et psychique avec un homme, et avec elle-même au moins une fois dans leur vie. Que nous sommes en train de nous engager pour construire des relations équilibrées. Nous pardonner. Ne plus autoriser ce schéma de viol et de violence. Et cela commence par notre histoire. Notre histoire à nous. Je ne repose pas la faute sur l’homme. Je ne repose pas la faute sur moi. Je ne suis pas militante. Mais j’en parle. Je parle du viol et du non-consentement aux hommes que je rencontre. Beaucoup se défendent, ne comprennent pas ce que je dis. Ils sont dans le déni. Je m’en fous. Je sais ce que j’ai vécu. Je sais que ça doit changer. Je sais ce que je veux comme rapport amoureux et sexuel. Je sais que lorsque je suis en sécurité avec moi-même, le sexe est vraiment bon. Je sais que lorsque je dis à un homme je te veux » parce que je le désire vraiment, c’est vraiment là où je me sens femme. C’est vraiment là où je me sens femme. Et c’est vraiment là où j’honore l’homme. Si l’homme ne peut pas comprendre ça, alors qu’il passe son chemin. On a rien à vivre ensemble. Tu sais ce que je veux pour toi ? Que tu te pardonnes. Que tu saches dire non. Que tu comprennes que ton désir est sacré et qu’aucun homme et aucune femme ne peut le forcer. Que ton désir n’appartient qu’à toi-même. Que c’est toi qui choisis. J’ai envie que tu t’accueilles totalement dans ta vulnérabilité, et que tu te sentes en sécurité. Que tu cesses d’attirer à toi des situations où tu ne sais pas dire non. J’ai envie que tu puisses te pardonner de ne pas t’être toujours respectée et que tu mettes de l’amour sur ce que tu es, plutôt que de la culpabilité. Voilà où j’ai envie de t’emmener. Mathilde Chaque semaine, je t’envoie un email inspirant et privé pour que tu prennes confiance en toi. Inès a vécu un cataclysme il y a un mois son appartement a pris feu. Elle a tout perdu, mais elle a gagné beaucoup… Par La Rédaction Je commence à peine à me déshabiller qu’on sonne à la porte »Je vis seule avec mes deux fils, de 11 et 13 ans, et je suis nulle en organisation. J’ai la sensation d’être constamment débordée. Ce dimanche-là, les enfants ont le droit de jouer au foot pendant une heure devant l’immeuble Mais vous me laissez tranquille, vous ne remontez pas dans dix minutes.» Voilà, j’ai enfin le temps de m’occuper un peu de moi. Je fais couler un bain et, rien qu’à l’idée de m’y plonger, j’exulte ! Je commence à peine à me déshabiller qu’on sonne à la porte. Oh non! pitié, foutez-moi la paix ! J’hésite à répondre, mais si un des garçons s’était fait mal ? Exaspérée, je sors de la salle de bains, et là, la catastrophe. L’appartement est complètement enfumé, on n’y voit rien, mes yeux me piquent, c’est atroce. De ma chambre sortent des flammes. Maman, y a le feu ! » Mon premier réflexe ? Aller chercher un verre d’eau pour éteindre tout ça! Ridicule, d’accord, mais je ne suis plus tout à fait moi-même. J’attrape mon portable et je sors précipitamment. Sur le palier, mon fils aîné est tétanisé Maman, y a le feu ! » Je le prends par le bras et hurle dans la cage d’escalier Evacuez, évacuez, mon appartement brûle! » J’appelle les pompiers et… je me mets à trembler, à trembler tellement que je n’arrive pas à tenir sur mes jambes. En bas, mon plus jeune fils me regarde, effrayé, et hurle à son tour Les cochons d’Inde! Ils sont restés là-bas. » Ni une ni deux, sans réfléchir, je remonte. La fumée est encore plus dense, et puis cette odeur… Je cours comme une folle vers la cuisine, attrape la cage et redescends les marches quatre à quatre. Je me souviens vaguement de l’arrivée des pompiers. Vaguement de m’être assise par terre sans pouvoir prononcer un mot. Je suis simplement hagarde, les yeux rivés là-haut, sur mon appartement qui est en feu. Et puis Zora et Colette s’approchent » Peu à peu, je reprends mes esprits. Je répète sans arrêt Je suis désolée, je suis désolée… » A qui ? Aux pompiers qui s’activent, aux voisins qui me réconfortent, aux enfants qui pleurent. Et puis Zora et Colette s’approchent. Je les connais un peu, elles habitent le HLM à côté du mien. On se dit toujours bonjour », on se sourit, mais ça n’a jamais été plus loin. Je sais qu’elles ont des enfants de l’âge des miens et puis… c’est tout. Zora me prend la main, Colette me tend un mouchoir et me dit Essuyez-vous, vous avez le visage tout noir. » Elles me disent de les attendre, qu’elles reviennent tout de minutes plus tard, chacune apporte un sac bourré d’affaires pour mes fils des T-shirts, des shorts, une quantité astronomique de chaussettes, des baskets, et puis des cahiers, des crayons pour qu’ils n’arrivent pas sans rien à l’école demain », me précisent-elles. Je les regarde, ces deux femmes, si différentes de moi, pour qui je ne suis rien et qui trouvent si naturel de me rendre service. Leur visage, à ce moment précis, je ne suis pas près de l’oublier. Ma soeur, que j’ai avertie, arrive, ne veut plus que je regarde les pompiers jeter par la fenêtre les débris de ce qui semble être ma commode et mes tapis. Viens, Inès, on s’en va. » Il faut, pour mes enfants en tout cas, que la vie continue »Le lendemain, lorsque je retourne à l’appartement, je comprends qu’il n’y a rien à sauver. Plus de photos, plus de souvenirs. Rien. Tout est noir, calciné, avec cette odeur effrayante dont je n’arriverai pas à me débarrasser avant longtemps. Un pompier m’a dit que mon portable est peut-être la cause de tout ça. Un court-circuit pendant qu’il chargeait. On n’est sûr de rien. Ce qui est certain, c’est qu’il ne faut pas s’effondrer. Il faut, pour mes enfants en tout cas, que la vie continue. Ce matin-là, devant le collège, la mère d’un élève me tend la main Vous êtes Inès ? Je suis la responsable des parents d’élèves, Sophie. » Elle me fait l’effet d’une superwoman. En deux minutes, elle me demande mon numéro de portable et ce dont j’ai besoin dans l’immédiat. Sophie, l’efficace Sophie, je ne la connaissais pas et elle sera ma sauveuse ». Dès le lendemain, elle envoie à tous les parents un e-mail collectif qui raconte mon histoire et demande de l’aide. Je reçois des textos Besoin d’une machine à laver ? », On me propose des couvertures, tu en as ? », Tes enfants chaussent du combien ? » J’ai la sensation que Sophie ne fait plus que ça, que tout son temps est consacré à ma petite personne. Le temps, c’est ça qui m’impressionne le plus, que ces bons Samaritains », comme je les appelle, en aient tant perdu pour moi. Quinze jours plus tard, la mairie de ma ville m’a relogée »Quinze jours plus tard, la mairie de ma ville m’a relogée. J’ai à peu près tout ce dont j’ai besoin, même plus qu’avant ! Les parents d’élèves se sont donné le mot. Il a même fallu refuser des tas de choses, et, je peux vous le dire, c’est dur de dire non » à ces gens qui m’offrent des vêtements en pagaille, des casseroles à ne plus savoir qu’en faire ; c’est quelque chose que j’ai dû apprendre et qui n’est pas si facile. Apprendre aussi à remercier avec enthousiasme quand on est épuisé, apprendre à accepter tout simplement cette incroyable solidarité. Un jour, j’en ai parlé à Sophie, qui a balayé tout ça d’un revers de la main Les gens sont heureux d’aider. Ça ne leur arrive plus jamais, laisse-les faire. Au fond, c’est à eux que tu rends service. » Mes voisins chinois sont arrivés, eux, avec une télévision énorme, le truc impossible à mettre dans mon nouveau salon, plus petit que le précédent. J’ai dû le leur dire. Ils l’ont rembarqué en disant Pas de problème, mais comme on en a deux, on a pensé… » J’en aurais pleuré. J’ai parfois cette drôle d’impression que, dès que j’ai besoin de quelque chose, un voisin, un ami ou la mère d’un enfant de l’école me l’apporte. On a passé l’après-midi ensemble, toutes les trois »Puis Colette et Zora sont revenues me voir, un peu gênées. Elles avaient à la main une grosse enveloppe. Voilà, m’ont-elles dit, on a fait tous les soirs une collecte dans la rue, après le boulot. Il y a six cents euros, les gens ont été vraiment sympas. » Quoi ? Elles ont fait du porte-à-porte dans toute la rue ? Elles ont dix fois, cent fois raconté mon histoire ? Qu’est-ce que je pouvais bien leur dire, à ces femmes qui n’étaient même pas mes amies. Eh bien… que je ne savais pas quoi leur dire. On a mérité un café », a lancé Zora, et on a passé l’après-midi ensemble, toutes les trois, comme si on se connaissait depuis toujours. Mes fils ont débarqué de l’école avec des pièces plein les poches. Tous leurs petits camarades avaient cassé leur tirelire et donné un ou deux euros. Cette histoire les a chamboulés. Eux qui, je le sais, ont toujours eu comme un sentiment d’insécurité parce que leur père n’est pas là, parce qu’on n’a pas beaucoup d’argent, ils réalisent qu’on n’est pas seuls et que, dans l’adversité, on peut toujours compter sur les autres. Si je ne le leur avais jamais dit, c’est que je ne le savais pas moi-même avant cet incendie. Je ne savais pas que fraternité » ce n’est pas juste un mot un peu galvaudé qu’on lit sur le fronton des mairies. Que solidarité » a un sens pour beaucoup plus de gens qu’on ne le croit. Mon aîné répète qu’il m’a sauvée. Le cadet, qu’il a sauvé les cochons d’Inde. Ils sont fiers. Je ferme les yeux et je repense à ce mois de folie »Allongée sur mon lit, j’écoute le ronronnement de la machine à laver presque neuve dont j’ai hérité, je ferme les yeux et je repense à ce mois de folie. Ce mois où j’ai admiré mes amis, où j’en ai découvert d’autres, et je me pose toujours cette question Et moi, j’aurais fait quoi si cette catastrophe était arrivée à une voisine ? » Je veux croire que j’aurais été tout aussi disponible, tout aussi dévouée. Aujourd’hui, même si c’est la crise, même si tout le monde râle, mes enfants et moi, on ne s’est jamais si peu inquiétés pour l’avenir. Publié le 13/02/2006 à 1045 Ne lui parlez surtout pas d'un one-man-show », c'est un texte de théâtre, pour un seul acteur, un monologue. En fait, c'est l'histoire d'un mec… Michel ! Et l'histoire, elle remonte à 2000. Frédéric Waller, alors apprenti comédien au Théâtre du Jour, jouait dans une pièce écrite à l'occasion du jubilé. Aucun des personnages ne portait de nom, et, d'une manière naturelle, le sien fut baptisé, en cours de route, Michel ». Comme un petit jeu, à chacune de ses apparitions, les comédiens le renommaient systématiquement Michel ». Mais c'était sans le contrarier pour autant, même si, en dehors des planches, ce prénom lui collait à la peau. Quand on entre dans une école d'art dramatique il est clairement dit que chaque acteur a une espèce de clown, mais pas dans le sens cirque », confie Frédéric, le sien était né. Et pour exorciser d'une certaine manière cette étiquette, ce personnage qui lui devenait indissociable, Frédéric Waller a prêté ce nom à sa troupe la Troupe Michel Populaire. Mais il restait encore à créer un spectacle sur ce désormais célèbre Michel lui donner sa légitimité d'être à part entière. Pour cela, pas moins de 14 personnes se sont mobilisées pour l'écriture. Chacun de son côté, pendant trois mois, a inventé une histoire sur ce type. En octobre 2005, une synthèse a été faite de ces textes et a donné vie à ce monologue La Menace Michel », une comédie dramatique interprétée par Frédéric Waller et mis en scène par Raphaël Poli. L'histoire d'un mec, assez seul, aux traits maladroits, niais et torturé. Mais pas de panique, Frédéric ne ressemble guère à son personnage, je suis beaucoup plus heureux dans la vie que lui, fort heureusement… ». DANS UN DÉCOR SUCCINCT Le spectacle paraît mystérieux et il semblerait que le flou artistique qui le recouvre ne sera levé complètement qu'après la première, le vendredi 17 mars, à Roquefort. Plusieurs dates sont prévues dans le département, ainsi que dans toute la France. Dans cette pièce, les sentiments jonglent, en passant par la réflexion, du tragique au comique grâce à l'omniprésence du second degré. Le décor est succinct, une simple chaise noire qui ne servira d'assise qu'à la toute fin. On peut faire tout un tas de choses avec une chaise, y compris ne pas s'y asseoir. Le personnage est maladroit et multipliera les chutes sur scènes mais tentera de s'en amuser, même si ça n'est pas évident, tout ce qu'il tente de voir joyeusement tombera à plat », explique Frédéric. Une façon de conjurer aussi le sort de l'interprète qui, à une époque, accumulait les maladresses, les chutes de trottoirs, les volets percutés… Avec l'âge, la fatalité s'atténue ». Il sert sur scène un Michel qui, lui aussi, apprivoise ses maladresses en essayant d'en rire. La chute, ça s'apprivoise, ça s'apprend ! », une vingtaine en une heure tout de même. Michel ! Ou l'art de la chute… Renseignements et réservations au 06 20 33 21 43. Il y a dans ma tête un grand cheval de bois qui bascule, qui galope, clip, clopOn dit de moi que je suis fouMoi je dis qu'il y a dans ma caboche un petit bouquet de violettes et quand je penche un peu la tête il me chatouille le cerveau. C'est tout !On dit de moi que j'ai une toute petite cervelleEt bien, je suis fier qu'elle n'est pas grandit quand je vois les grands cerveaux ne savent faire que le mal autour de moiLe bruit qu'il y a dans ma tête ne vous dérange pas ?Moi il me gène un peu parfois !C'est qu'il y a beaucoup de monde en moi. Il y a des gens qui parcourent les couloirs de mon cerveau, j’entends leurs pas comme un écho. Clip, clop, pataclop, clip, clop pataclop !Il y a des routes qui défilent, des vallées, des collines et une très grande villeEt moi ?Moi le dingue au-dessus de tout ça, je funambuleCoucou, c'est moi, tombera, tombera pasIl y a aussi caché dans mes cheveux, une toute petite fenêtre qui est toujours ouverteEt quand il fait très beau, je sens les rayons du soleil qui viennent réchauffer les bords de mon quand il pleut, c'est moi rigolo ! Il y a l'eau qui ruisselle sur les bords de mes yeux, c'est sûr que quand il pleut, ça me fait pleurer un peu !Mais il pleut, il mouille, c'est la fête aux andouillesA votre bon cœur, messieurs, dames ! A votre bon cœur !Oh non ! Si je fais la quête auprès de vous, ce n'est pas pour des pièces de monnaies, non !C'est pour que vous déposiez dans le creux de ma main, tous les petits grains de folie qui ne vous servent à vous les jeter! Moi je m'en fais des colliers ! Que je garde autour de mon coup, depuis des voyez je ne suis pas fou. Je suis le gardien de la folie qui est en vous. C'est tout !Mais si un jour, lassez d'être trop intelligent, vous avez besoin d'un petit grain de folie dans votre vie, alors venez me ce petit grain que vous m'avez donné, je vous le rendrai !A votre bon cœur messieurs, dames !A votre bon cœur ! Zep n’est pas seulement l’heureux auteur de Titeuf, comme il nous le montre dans cette belle parenthèse Une histoire d’hommes. Quatre amis ont monté un groupe de rock, il y a 20 ans. Le chanteur a quitté le groupe et a connu le succès. Les autres ont continué plus ou moins bien leurs vies. Leur réunion marque le début de cette BD, en hommage aux différents groupes de rock, que l’auteur, fan de Led Zeppelin, a cotoyés. Voici une touchante histoire d’amitié, et c’est bien rare en BD, entre hommes…qui essaient de se débrouiller avec notre ordinaire le sexe, la famille, les amis, les divorces, les angoisses, le deuil… La couleur est utilisée comme une symbolique des humeurs des personnages; jamais appuyée, elle guide le lecteur dans l’introspection de ces amis. ZEP, Une histoire d’hommes, Rue de Sèvres, 2013, 18 €

c est l histoire d un mec texte